Rien ne semble pouvoir arrêter la progression des ventes pour le marché des cosmétiques bio. C’est ce que révèlent les experts de Sarbec Cosmetics. Certains chiffres prouvent l’augmentation constante des ventes. Depuis 2014 les ventes ont progressé de plus de 5% par an et en 2016 elles ont dépassé le chiffre de 460 millions d’euros (source: Cosmébio).

Le potentiel des cosmétiques bio

Sarbec rappelle que les chiffres des cosmétiques bio semblent limités si on compare avec la vente des cosmétiques dans leur ensemble. Mais on comprend bien qu’à la lecture de ces chiffres, les marges de progression du marché des cosmétiques bio sont encore énormes. Et cela est d’autant plus vrai que deux tendances de fond accompagnent la croissance de ce marché. 

Deux facteurs de croissance

Il y a d’abord les préoccupations des Français en matière d’environnement et de santé: des préoccupations qui ne cessent de grandir, alimentées par une actualité alarmante entre pics de pollution et scandales sanitaires à répétition.

Deuxième tendance de fond: les investissements en recherche et développement. Des fabricants qui leur permettent de proposer des offres innovantes pour séduire des clients de plus en plus exigeants. Et ces investissements portent leurs fruits car les cosmétiques bio rattrapent leur retard en matière d’efficacité et de confort par rapport aux produits conventionnels.

La segmentation du marché

Côté entreprises, le marché se segmente entre les spécialistes des cosmétiques bio et les fabricants de produits naturels. Ainsi, le segment des cosmétiques 100% bio reste une niche de marché composée de fabricants et de laboratoires tels que Sarbec. Les produits sont principalement distribués par les chaînes de magasins, les sites de e-commerce, les pharmacies et les parapharmacies.

Les fabricants sont protégés par une réglementation imposant d’importantes contraintes de production. En d’autres termes, ce segment se caractérise par des barrières à l’entrée.