Quelles études faire pour avoir un taux d’insertion élevé dans la vie active ?



Le Ministère de l’Enseignement Supérieur a réalisé une enquête de décembre 2016 à avril 2017. Les résultats concernent les diplômés de l’année 2014 en master. Taux d’insertion, apprentissage, CDI, principaux employeurs : prenez connaissance des chiffres encourageants de cette enquête.

Le master : taux d’insertion en progression

109 000 étudiants ont obtenu cette année-là leur LMD (Licence-Master-Doctorat) à l’université. 37 % d’entre eux ont poursuivi leurs études. Parmi ceux qui sont entrés sur le marché du travail, 91 % ont trouvé un emploi au 1er décembre 2016. Il ressort de cette enquête que les diplômés de master ont profité d’un taux d’insertion professionnelle en progression. Le salaire mensuel médian net, toutes disciplines confondues, s’élève en moyenne à 1 910 euros, 30 mois après l’obtention du diplôme de Master. Le secteur le plus rémunérateur reste celui des sciences de l’ingénieur, avec 2 132 euros de salaire net moyen.

1re place pour la filière Économie-Droit-Gestion

C’est l’Université Paris 2-Panthéon-Assas qui arrive en 1re position de l’insertion professionnelle dans 3 disciplines : Économie, Droit et Gestion, avec un taux d’embauche de 97 %, dont 88 % de cadres. 4 critères sont pris en considération dans ce classement :

  • Le taux net d’emploi, c’est-à-dire la quote-part des diplômés de masters ayant obtenu un poste sur l’ensemble des diplômés existants sur le marché du travail.
  • La quote-part des diplômés avec un emploi stable, tel qu’un CDI (Contrat à Durée Indéterminée).
  • La quote-part des diplômés exerçant en tant que cadre.
  • La quote-part des diplômés travaillant à plein temps.

Les résultats de l’enquête ministérielle révèlent également les points suivants :

  • Entre 18 et 30 mois après l’obtention du master, les conditions d’emploi s’améliorent.
  • Les diplômés de masters trouvent un emploi auprès de différents employeurs.
  • La progression des salaires est rapide.
  • Le taux d’insertion augmente après 30 mois, passant de 86 à 91 %.
  • Selon les secteurs d’activité, le taux d’insertion s’échelonne entre 87 % pour les lauréats de Lettres, Langues et Art et jusqu’à 93 % pour les filières Droit, Économie et Gestion.

Le taux d’insertion des licences professionnelles progresse entre 18 et 30 mois

Il ressort également de cette enquête que le diplôme de licence pro est lui aussi porteur d’emplois. En effet, 90 % des lauréats d’une licence pro ont trouvé un poste sur 18 mois et 93 % à 30 mois. Également pourvoyeuses d’emploi, les filières Droit-Économie-Gestion obtiennent 91 % de taux d’insertion avant 18 mois et 94 % avant 30 mois. Les débouchés concernent largement le secteur privé avec 88 % des emplois occupés. Après la licence, le taux de poursuite des études est également en hausse. Vous obtiendrez davantage d’informations sur les préparations d’entrées aux programmes des Grandes écoles et des écoles de commerce sur le site https://www.pge-pgo.fr/

Tous les indicateurs sont au vert

Toutes promotions confondues, le taux net d’emploi en forte hausse. On constate que sur la promotion 2017, le taux d’insertion à 6 mois s’élève à 89,4 %, contre 86,5 % l’année précédente et atteint 94,5 % pour la promotion 2016, c’est-à-dire 12 à 15 mois après l’obtention du diplôme et 96,9 % pour la promo 2015 (24 à 27 mois après le diplôme). Autre fait notable : 62 % des étudiants de la promotion 2017 ont été engagés avant même d’avoir obtenu leur diplôme. Un taux qui n’avait auparavant jamais été atteint.

Qui recrute les diplômés des Grandes écoles ?

Les diplômés des Grandes écoles sont employés principalement par les TPE-PME. Ainsi, 39,3 % des lauréats ont privilégié, à la fin de leur cursus, une entreprise de moins de 250 salariés. Une proportion qui reste stable en comparaison de l’année 2017 (39,8 %) et atteste l’intérêt des étudiants pour ce type d’entreprise. Par ailleurs, 3,3 % des diplômés des Grandes écoles ont choisi en 2018 l’aventure entrepreneuriale. Chez les managers, la proportion de créateurs d’entreprises est de 4,7 %. Celle-ci est en hausse de 0,9 point par rapport à 2017, alors que pour les ingénieurs la proportion reste stable.


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