Le syndic de copropriété constitue un parfait chef d’orchestre dans la copropriété. Ses missions ont fait l’objet d’une réglementation constante. Le premier arsenal juridique est la loi Hoguet du 2 juillet 1970. Elle réglemente l’exercice des professions immobilières. Le deuxième texte juridique est la loi du 10 juillet 1965 relative à la copropriété. Il a fallu attendre le 24 mars de l’année 2014 pour voir apparaitre dans les normes étatiques la loi ALUR. Il s’agit de la loi relative à l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové. Cette loi mentionne de nouvelles obligations et précise les qualités exigées du syndic de copropriété.

Un encadrement rigoureux des tâches du syndic de la copropriété

Toute copropriété est tenue de disposer d’un syndic. Le syndicat des copropriétaires composé de tous les propriétaires du bien immobilier choisit soit un professionnel ou un copropriétaire au cours de l’assemblée générale pour l’ administration et la gestion de l’immeuble. Dans l’exercice de missions qui lui sont dévolues, le syndic lorsqu’il s’agit d’un professionnel doit avoir en sa possession une carte professionnelle.

Il doit ouvrir en principe un compte postal ou bancaire qui est séparé du sien. Ces comptes sont au nom de la copropriété. L’assemblée générale peut en décider autrement. Lorsqu’il s’agir d’un des copropriétaires élu par ses paires, il en fait de même. Il contracte une assurance responsabilité civile professionnelle. Il dispose d’une garantie financière assez suffisante d’un montant de 110 000 euros au moins afin de couvrir les fonds gérés de tous les syndicats.

Les qualités requises du syndic de copropriété

Le syndic doit être rigoureux. C’est un métier qui implique de manière impérative de gagner toute la confiance des copropriétaires pour servir au mieux de leurs intérêts. La deuxième qualité est qu’il est un négociateur. Le syndic de la copropriété est en relation permanente avec plusieurs fournisseurs. Il sait négocier dans de brefs délais et avec les meilleurs tarifs possibles. Il a également comme qualité la polyvalence. L’administration et la gestion de l’immeuble est une tâche exigeante.

Elle requiert des connaissances juridiques, techniques, financières et fiscales. Le syndic doit se doter de véritables savoir-faire. Il doit pouvoir définir avec précision la stratégie de gestion de l’immeuble. Il est capable de planifier tous les travaux de réhabilitation, de rénovation du patrimoine immobilier. Il définit les différents besoins en matière de rénovation de l’immeuble. Il étudie la faisabilité juridique, technique et financière des projets de la copropriété. Il procède à la sélection des fournisseurs, des sous-traitants et des prestataires. Il pilote la préparation de tous les travaux. Il contrôle et s’assure de la conformité des travaux réalisés jusqu’à leur réception. Il suit l’état de l’avancement des différents travaux. Il doit être capable de réaliser le suivi des activités.

Les exigences du meilleur syndic de la copropriété

En dehors des missions reconnues, le syndic de la copropriété pour être le meilleur doit traiter les dossiers de litiges et de réclamations. Il doit mettre en place certaines actions préventives et correctives. Le syndicat de copropriété renseigne les documents juridiques, comptables et fiscaux. Les connaissances dans ces domaines sont indispensables. Il suit de façon rigoureuse le budget élaboré. Des connaissances en comptabilité sont incontournables du coup. Il réalise un appel d’offre et déniche les meilleurs fournisseurs possibles. Il réalise un suivi parfait des décisions prises. Il s’assure de la tenue des assemblées générales des copropriétaires.

Les savoirs exigés d’un meilleur syndic de la copropriété sont la maîtrise des rouages des contrats de maintenance et d’entretien. Il a une parfaite compréhension de la réglementation du contentieux et de la copropriété. Il faut être un bon gestionnaire que ce soit la gérance comptable, administrative et de projet. Il manie à sa guise les outils bureautiques et les techniques commerciales. Il se forme en droit immobilier et en droit de la construction et de l’urbanisme. Il doit être au parfum de la réglementation fiscale immobilière et des produits d’assurances.