Les motos en France : quelques infos utiles

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Les Français sont des motocyclistes passionnés et il y a plus de motards par habitant en France que dans tout autre pays européen, bien qu’il n’y ait qu’un seul constructeur français de motos.

C’est peut-être pour cette raison que les Français n’ont généralement pas de préjugés contre les motards, comme le sont les automobilistes dans de nombreux autres pays. Néanmoins, la moto est une activité dangereuse : plus de 20 % des victimes de la route sont des motocyclistes et, sur la même distance, un motocycliste est 14 fois plus susceptible d’avoir un accident qu’un automobiliste (même si l’on peut se demander si cela est dû aux dangers intrinsèques de la moto ou au fait que la plupart des motocyclistes violent les règlements…).

Règles à toutes les motocyclettes

Certaines règles s’appliquent à toutes les motocyclettes (appelées collectivement les deux-roues) ; d’autres s’appliquent à certains types de motocyclettes seulement. Les limitations de vitesse pour toutes les motocyclettes sont les mêmes que pour les voitures – même si vous ne le pensez pas. L’assurance responsabilité civile est toujours nécessaire, de même que l’assurance des passagers. Tous les vélos doivent également être immatriculés, être munis d’une plaque d’immatriculation et d’une vignette de nationalité.

Tous les motocyclistes et les passagers doivent porter un casque protecteur approuvé. Les motocyclettes de plus de 50 cm3 peuvent emprunter les autoroutes (les péages sont moins élevés que pour les voitures, bien que le coût d’un long trajet puisse encore être considérable). Les phares de croisement doivent être utilisés en permanence par les motocyclistes de plus de 125 cm3 (voir aussi ci-dessous).

Lorsque vous garez un vélo en ville, verrouillez-le solidement et, si possible, enchaînez-le à un objet inamovible. Soyez particulièrement vigilant lorsque vous vous garez dans un lieu public pendant la nuit, en particulier à Paris, où le vol de vélos est très répandu.

Cyclomoteurs

Dès l’âge de 14 ans, les enfants peuvent conduire un cyclomoteur (connu sous le nom de cyclomoteur, scooter, vélomoteur ou Mobylette, ce dernier étant un nom commercial) avec un moteur d’une cylindrée inférieure à 50 cm3 capable d’une vitesse maximale de 45 km/h (28 mi/h) – malgré les contorsions des conducteurs qui essaient de faire un ou deux kilomètres supplémentaires avec leur moto.

Les cyclomoteurs doivent être immatriculés et les coureurs sans permis de conduire doivent passer un brevet de sécurité routière/BSR composé d’une attestation scolaire de sécurité routière/ ASSR1, prise à l’école, et de quelques heures de stage, dont quatre heures et demie sur la voie publique, avec une auto-école (environ 75 euros). Une assurance responsabilité civile est nécessaire et une plaque de nom au nom du propriétaire doit être attachée au guidon.

Les cyclomoteurs ne sont pas autorisés sur les autoroutes

Les cyclomoteurs ne sont pas autorisés sur les autoroutes et les cyclistes doivent emprunter les pistes cyclables là où elles sont prévues. L’essence deux temps (« mélange deux-temps ») est disponible dans la plupart des stations-service, bien qu’une version électrique du classique Solex (fabriqué pour la dernière fois dans les années 1980, bien que des imitations soient encore fabriquées), connue sous le nom de E-solex, puisse être disponible dans un avenir proche.

 


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