Le Congo est un pays situé au centre de l’Afrique, sur la rive du fleuve éponyme. Sur le plan économique, il occupe la 47e place africaine du classement Doing Business publié par la Banque Mondiale. Les recettes fiscales de ce pays reposent d’ailleurs en grande partie sur les entrées engendrées par la vente de l’énergie et des produits agricoles. Emile Ouosso Ministre à Brazzaville présente les richesses économiques du Congo.
Le secteur des hydrocarbures
Pour son économie, les richesses de la république du Congo en hydrocarbure sont cruciales. Le pays dispose d’une impressionnante réserve dont l’exploitation constitue le fer de lance de son essor.
Emile Ouosso Ministre parle de l’impact du pétrole sur l’économie congolaise
Le Congo est le quatrième pays pétrolier d’Afrique avec plus de 350 000 barils par jour. Le secteur de l’énergie est géré par la société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Selon les dernières statistiques, le pétrole constitue le levier de l’économie congolaise en fournissant plus de 85 % des recettes du gouvernement du Congo, souligne Emile Ouosso.
Le Ministre Emile Ouosso souligne que peu avant 2019, ce pays produisait 350 000 barils de pétrole par jour et l’estimation des réserves était de 1,6 milliard de barils. Depuis août 2019 cependant, un important gisement onshore a été découvert dans ce pays et les statistiques peuvent alors grimper jusqu’à près d’un million de barils par jour. Cette approche va davantage renforcer l’apport du secteur des hydrocarbures dans l’économie du Congo-Brazzaville.
Le gaz en soutien au pétrole
Le Congo mise aussi sur le gaz renouvelable pour soutenir le pétrole. C’est donc pour cette raison qu’il devient progressivement le deuxième poumon de l’économie. En effet, les ménages utilisent le gaz butane pour faire cuire la nourriture.
Cette approche permet de réduire la consommation du charbon de bois. Le pays produit près de 387 milliards de mètre cube de gaz chaque année. La production et la redistribution de cette énergie sont alors essentielles tant pour la croissance économique du pays que pour ses populations.
La chute des produits agricoles
Au Congo, plus de la moitié moitié de la population vit dans les zones urbaines. Contrairement aux autres pays africains ayant un faible taux d’urbanisation.
Emile Ouosso souligne que cette situation a fait qu’au fil des années, la contribution de l’agriculture dans l’économie congolaise a baissé dans le pays. Depuis 2010, l’apport de ce secteur dans le produit intérieur brut avoisine à peine les 5 %. Ce constat oblige l’État à importer les denrées alimentaires.
À cet effet, il faut savoir que 27 % des gains du pétrole sont utilisés pour combler ce déficit. L’insécurité alimentaire menacerait même près de 35 % de la population congolaise. Toutefois, les habitants des zones rurales s’adonnent à la culture du manioc. Cet aliment permet de produire le tapioca qui représente l’aliment le plus consommé du pays. Certains Congolais continuent en outre de produire des cultures vivrières.
Le bois : un secteur abandonné
Dans les années 1980, le secteur du bois contribuait à environ 90 % au produit intérieur brut du Congo. « Depuis 2010, la contribution de cette filière est de 1 %. » indique Emile Ouosso Ministre.
Cette baisse est consécutive à la découverte des gisements de pétrole dans le pays.
L’industrie congolaise
Les industries au Congo se consacrent à fabriquer des produits de consommation. On peut citer le ciment, le savon, les chaussures ainsi que l’alcool. Certaines industries sont spécialisées dans l’extraction et la transformation des minerais tels que l’or, le manganèse ou le cobalt.
Pour l’essor de son économie, les richesses du Congo constituent une base solide. La prise en compte de ces potentialités permettra un meilleur développement sur tous les plans.