Actuellement, le loyer, les frais de scolarité et les dépenses courantes ne cessent d’augmenter. De ce fait, la plupart des étudiants ont du mal à dénicher de quoi les payer. Heureusement, il existe plusieurs moyens de financer ses études.
Se tourner vers l’aide d’urgence du Crous
Certains étudiants évitent de contracter un credit personnel rapide et sans justificatif pour diverses raisons. Pour cela, il vaut mieux faire appel à l’aide d’urgence du Cnous pour financer ses études. Le Crous offre une allocation spécifique annuelle pour les étudiants en difficulté ponctuelle ou durable. Une commission dirigée par le directeur du Crous examine les demandes. Si nécessaire, un entretien préalable peut être organisé. Cela permet d’analyser sa situation globale.
Le Crous verse cette aide d’urgence durant toute l’année universitaire. Cela se fait avec un nombre des mensualités au moins 6. Son montant est compris entre 1 009 € et 5 551 € par an. À noter que cette aide d’urgence n’est pas cumulable. Elle peut s’ajouter à une aide au mérite et une aide à la mobilité internationale. Pour les étudiants en situation de précarité, les Crous leur donnent une aide alimentaire. Ils proposent aussi un logement d’urgence.
Recourir aux bourses publiques
L’État peut attribuer aux étudiants plusieurs bourses. La plus connue d’entre elles est sûrement la bourse sur critères sociaux. Chaque mois, une somme est accordée selon la situation financière et familiale de l’étudiant. Elle dépend aussi de la distance entre le lieu d’habitation et l’établissement scolaire. Son montant varie entre 1 009 € et 5 551 € par mois. Pour l’obtenir, le dossier social étudiant (DSE) doit être rempli entre janvier et mai.
Les bacheliers ayant obtenu la mention « très bien » au baccalauréat peuvent bénéficier d’une aide au mérite. Pour les étudiants boursiers, une somme équivalente à 900 € peut être octroyée pour leur première année. Elle peut également être accordée à des étudiants faisant de longues études. Celles-ci peuvent être des études de médecine ou un master.
Les préfectures peuvent attribuer des allocations de la fonction publique aux étudiants les plus méritants. Ces derniers veulent souvent préparer les concours de la fonction publique. Cette bourse annuelle est de 2 000 €.
Les autres financements possibles
On peut aussi recourir aux bourses privées pour financer ses études. À noter que les grandes écoles attribuent des bourses à leurs élèves. Elles passent souvent par les associations d’anciens élèves ou leurs fondations. C’est notamment le cas de Polytechnique et d’HEC. Ces établissements exonèrent leurs étudiants boursiers des frais de concours et de scolarité.
Il est possible d’instaurer des partenariats entre les écoles et les entreprises. Ces dernières payent ainsi les frais de scolarité d’un étudiant prometteur. Celui-ci devra ensuite travailler dans cette entreprise. Cette démarche est répandue dans les écoles d’ingénieurs. Les élèves obtiennent une bourse pouvant aller jusqu’à 1 400 € par mois.
L’étudiant peut aussi demander un prêt s’il a moins de 28 ans. Il est possible de bénéficier d’un crédit garanti par l’État. Son montant peut aller jusqu’à 15 000 €.