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L’énergie éolienne génératrice d’emplois, selon Vincent Martet

Un exemple de parc éolien proposé par Vincent Martet

Un exemple de parc éolien proposé par Vincent Martet

Les énergies renouvelables prenant de plus en plus d’ampleur, elles deviennent un secteur en pleine croissance, dynamique et génératrice d’emplois. Vincent Martet, spécialisé dans l’éolien, nous parle de la corrélation entre emploi et énergie éolienne.

De nouveaux dispositifs, de nouveaux besoins

Les dispositifs éoliens (pales, mâts, turbines etc.) étant bien spécifiques, ils doivent répondre à des normes bien particulières pour pouvoir être implantés. Par ailleurs, certaines zones ne sont pas propices à l’implantation d’éoliennes (proximité d’habitations, zones aéronautiques, zones naturelles protégées ou encore zones de monuments historiques). Vincent Martet nous rappelle les chiffres-clés de l’éolien sur le territoire français : 6000 éoliennes terrestres générant une puissance totale de 13 760 mW. Ce parc, qui devrait d’ailleurs continuer à s’agrandir, nécessite des compétences spécifiques dans sa gestion et son entretien afin d’assurer une bonne maintenance. A titre indicatif, nous renseigne Vincent Martet, un technicien à plein temps peut assurer la maintenance d’une dizaine d’éoliennes.

Ainsi, la filière de l’énergie éolienne ne cesse de recruter, si bien que la plupart (80%) des futurs techniciens se voient déjà proposer un poste avant même d’avoir terminé leur formation, précise Vincent Martet.

Comment devient-on technicien éolienne ?

Le métier de technicien éolienne va devenir de plus en pris prisé

Savoir entretenir une éolienne n’est pas à la portée de tout le monde. Il faut en effet se montrer très disponible, un dysfonctionnement pouvant survenir n’importe quand tout en étant capable de travailler sur des plateformes pouvant aller jusqu’à 100 mètres d’altitude.

Pour se former à ce nouveau métier de l’énergie, sachez que la France dispose de 7 instituts techniques proposant des enseignements de maintenance éolienne. Accessible à partir d’un bac +2 de préférence dans l’électronique ou électromécanique (ça n’est pas une obligation mais reste vivement recommandé), la formation complète dure 7 mois. Elle se répartit ainsi, informe Vincent Martet : 5 mois de cours théoriques et 2 mois de stage en entreprise. Une fois la formation complétée et validée, celle-ci donne lieu à la délivrance d’un certificat professionnel provenant de l’institut allemand BZEE. Ce dernier est une référence en matière de formation aux métiers de l’éolien car il dispose de près d’une trentaine de centres de formation dans le monde entier.

Vers davantage de compétences

Travail sur une éolienne offshore montré par Vincent Martet

Une fois diplômé de l’éolien terrestre, il est tout à fait possible d’évoluer dans sa carrière de technicien pour s’orienter vers l’éolien offshore. Par ailleurs, le parc français de l’éolienne commence à vieillir et nécessite par conséquent une maintenance et un entretien plus évolués, ajoute Vincent Martet. En d’autres termes, les compétences vont s’adapter avec les parcs éoliens se développant lentement mais sûrement sur le territoire de l’Hexagone.

L’objectif étant de passer à de la maintenance de prévention à une curative (remplacement des pièces, réparation sur place etc.).
Ainsi, en 2015, l’énergie éolienne française employait pas moins de 14 470 individus. Ces professionnels de l’éolienne comme Vincent Martet se retrouvent dans différents domaines de l’éolienne : ingénierie et construction, fabrication de composants, études et développement, exploitation et maintenance. On compte ainsi désormais environ 800 sociétés actives dans l’éolien, plus de 15 000 emplois en 2016.

 

 

Un exemple de parc éolien proposé par Vincent Martet
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