Afficheur Léger

De nouveaux postes pour le bien-être des équipes

bonheur-salariés

Afin de gagner en productivité et assurer de bonnes conditions de travail au sein d’une entreprise ont été mis en place de nouveaux métiers. Leur but ? Assurer le bien-être en entreprise via divers moyens : on retrouve ainsi le «feel good manager », « chief happiness officer », ou, plus français, le directeur bien-être. Mais en quoi consistent ces nouveaux métiers concrètement ?

L’origine de ces nouveaux métiers

C’est au sein de la Silicon Valley aux États-Unis que le métier de « Chief Happiness Officer » est né. Son équivalent français le Directeur Général du Bonheur commence à faire des émules dans nos vertes contrées en apparaissant peu à peu dans les entreprises. En effet, celles-ci sont de plus en plus nombreuses à prendre en considération les bonnes conditions de travail et le bien-être de leurs collaborateurs comme un facteur-clé de réussite entrepreneuriale. Les startups sont les premières séduites par ces nouveaux métiers mettant en avant le bien-être salarial sur les plans physique et psychologique.

Bonheur en entreprise et croissance

Les start-ups, en particulier dans le domaine du numérique, sont donc les premières à avoir établi un net lien entre bonheur des salariés et productivité. Or, c’est la rentabilité d’une entreprise qui permet de la garder vivante, ne l’oublions pas ! C’est pourquoi en termes de management, un Chief Happiness Officer peut très vite s’avérer indispensable au bon fonctionnement d’une société en réduisant par exemple le turn-over, les arrêts de travail et éviter les burn-outs. En d’autres termes, il vise à améliorer les conditions de travail dans l’entreprise en permanence.

Quelles missions pour quels métiers ?

Il existe en vérité plusieurs métiers dans le domaine car le bien-être englobe tout un tas de réalités tant physiques que psychologiques.
On retrouvera par exemple dans ce secteur porteur des pros au service de l’esthétique aidant à se sentir mieux dans son corps et redonner confiance en soi. Ces professionnels interviennent donc plutôt sur l’aspect psychologique du bien-être du salarié.

Des soins d’ordre paramédical sont également en vogue dans les entreprises. Massage ou modelage sont par exemple des techniques qui, quand elles sont bien appliquées, permettent d’éviter douleurs pénibles (dues par exemple à une posture assise régulière) et de se sentir plus détendu. On pensera par exemple aux masseurs mais aussi aux ostéopathes qui traitent les tensions et douleurs via la manipulation de certaines zones.

La remise en forme peut également s’inscrire dans le bonheur des salariés. En effet, certaines entreprises dont les bâtiments sont suffisamment grands disposent d’une salle de sport. Afin d’éviter les mauvais mouvements et faciliter la remise en forme, des coachs sportifs peuvent être sollicités pour animer des cours collectifs. Ceux-ci peuvent non seulement permettre une meilleure condition physique (qui est l’un des premiers buts du sport) du salarié mais également développer les échanges extra-professionnels entre collègues. En effet, faire du sport ensemble change du cadre professionnel du traditionnel bureau et peut permettre de tisser des relations amicales entre collègues et s’avérer ludique et motivant.

Enfin, un autre exemple : en collaboration avec le service Ressources Humaines, le « happiness driver » établit une stratégie visant à améliorer les conditions de travail en entreprise via une communication interne efficace, un parcours d’intégration et un système de parrainage pour les nouvelles recrues. Par ailleurs, il communique directement avec les salariés afin de les aider à résoudre les éventuels problèmes professionnels que ceux-ci peuvent rencontrer (au niveau du poste, des relations avec les collègues ou la hiérarchie, de la rémunération jugée insuffisante…). Plus simplement, le « happiness driver » va s’imposer comme véritable maillon de la chaîne hiérarchique qui va agir comme intermédiaire pour permettre aux salariés de se sentir mieux dans l’entreprise et contribuer à résoudre les éventuels conflits.

Un engagement fort de la direction nécessaire

Si ces nouveaux métiers commencent à s’installer dans l’Hexagone pour contribuer au bien-être salarial, il s’agit d’un processus qui prend du temps. En effet, ces nouvelles professions ne sont pas connues de tous les employeurs et la culture de l’entreprise concernée doit être fondée sur le dialogue et la transparence, ce qui n’est hélas pas le cas de toutes.

Source

Quitter la version mobile