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Choisir un syndic de copropriété que faut-il savoir ?

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Le choix du syndic de copropriété

Gérer un appartement c’est simple, mais gérer un immeuble en copropriété c’est une autre affaire. C’est pourquoi il est important de faire appel à un syndic professionnel pour s’occuper de la gestion administrative, de comptabilité et à d’autres missions. Mais avant de choisir un cabinet, il est important de s’intéresser sur le métier de syndicat. Quelles sont les conditions requises pour exercer ? Faut-il se tourner vers un grand ou un petit cabinet ?

Gestion d’un bien immobilier : travailler en tant que syndic

Gestionnaire de copropriété

Selon la loi du 10 juillet 1965 n° 65-557, être un copropriétaire d’un bien immobilier (un appartement dans un immeuble, par exemple) offre la possibilité d’exercer la fonction de gestion de l’immeuble en tant que syndic bénévole, non professionnel. Cela s’applique à n’importe lequel des copropriétaires qui est mandaté par l’assemblé général (AG). Toutefois, ce type d’engagement requiert des compétences professionnelles, d’où l’intérêt de faire appel à un syndic professionnel.

Pour être considéré en tant que syndic de copropriété professionnel, plus conditions doivent être rempli. Il faut avant tout être titulaire d’une carte professionnelle, un document officiel délivré par la chambre de commerce et d’industrie (depuis 2015). C’est cette carte portant la mention « syndic de copropriété » qui permet à ce professionnel de diriger un cabinet.
L’acquisition d’une carte doit être justifiée par la compétence professionnelle. Pour cela, il faut suivre une formation continue. Il faut au minimum détenir un bac+2 en gestion immobilière, en droit ou en comptabilité pour devenir un syndic.

Le syndic doit également disposer d’une assurance responsabilité civile qui permet de couvrir la copropriété en vue des potentiels dommages et préjudices. Cette assurance s’applique dans le cas de négligence, d’erreur et de négligences de la part du cabinet.

Outre l’assurance, il faut aussi proposer une garantie financière d’au moins 110 000 euros. Ce montant permet d’effectuer le remboursement des fonds dans le cas où le syndic fait faillite. À noter que cette garantie financière comprend les sommes versées au fonds de travaux.

Les collaborateurs du syndic sont tenus par ces mêmes obligations et également au code de déontologie qui permet à la copropriété de faire de poursuites disciplinaires.

Faire appel à un grand cabinet ou un petit cabinet ?

Le choix du cabinet de syndic de copropriété revient aux copropriétaires en fonction de leur préférence. Néanmoins, il convient de poser les pour et les contre pour trouver un cabinet adapté aux besoins de la copropriété que ce soit une maison ou un appartement.

Faire appel à un grand cabinet de syndic est intéressant dans la mesure où ce dernier dispose de plus de moyens (matériels et techniques). Il y a également plus de personnel et donc une grande disponibilité. Ce type de cabinet est capable de gérer plusieurs copropriétés, ce qui est essentiel pour être sûr que ce dernier possède les compétents nécessaires. En principe, c’est ce qui fait la force d’un grand cabinet, mais cela peut aussi être son inconvénient. La gestion de plusieurs biens immobiliers peut aussi causer l’indisponibilité en raison du débordement.

Pour le petit cabinet, c’est intéressant dans la mesure où ce dernier s’occupe d’une seule ou de quelques copropriétés. Ce type de cabinet tient donc à satisfaire ces clients limités. L’exclusivité permet une meilleure prise en charge, du moins en principe. Étant donné que c’est un petit cabinet, le nombre de personnels est limité et ne peut donc pas répondre à toutes les attentes rapidement.

En définitive, il n’y a pas de réponse toute faite pour déterminer si un cabinet est plus valeureux qu’une autre. Il faudra faire des recherches approfondies pour trouver le cabinet de syndic le plus adapté à sa copropriété.

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